Franz Ferdinand

A la base, rien ne destinait les quatre membres de Franz Ferdinand à fonder un groupe de rock mondialement connu. Alex Kapranos le futur chanteur-leader donne des cours d’anglais, Robert Hardy est étudiant en art, Nick Mc Carthy est pianiste au Conservatoire de Munich et Paul Thomson tâte mollement sa batterie, quand il n’est pas au pub. Et pourtant, leur passion pour la musique se réveille en eux quand ils se rencontrent à Glasgow en 2001.

Tous accros des Talking Heads, XTC et Joy Division, ils investissent un entrepôt désaffecté du quartier de Gorbals où ils répètent, donnent leurs premiers concerts et peaufinent leurs morceaux rock orientés dancefloor.
En 2003 les quatre acolytes rallient Londres pour se dégotter une maison de disque. La tache s’annonce ardue mais ils parviennent à rencontrer Laurence Bell, la présidente de Domino Recording Company, prestigieux label indépendant qui compte notamment Pavement dans son écurie. Domino décide de les appuyer pour leur premier album.

Leur premier EP, « Darts of pleasure » fait sensation à sa sortie, fin 2003. Toujours bien propres sur eux, les Franz Ferdinand sont à la une du prestigieux magazine NME, le phénomène est en route. En février 2004 ils mettent sur orbite leur album éponyme renfermant 11 morceaux aguicheurs, dansants, en un mot : efficaces. Le single « Take me out » est un énorme hit et fait faire au groupe le tour du Monde.
Les Franz Ferdinand ne sont pas de grands musiciens et ils le savent, clamant que ce disque est avant tout voué à « faire danser les filles ». Le contrat est plus que rempli, l’album se vend à plus de 3,5 millions d’exemplaires et culmine dans les hits parade internationaux.

Pendant plus d’un an, Franz Ferdinand enchaîne avec une énorme tournée tout autour du globe et se produit sur plus de deux cent scènes, dont celles des plus prestigieux festivals (Glastonbury, Reading en Grande Bretagne, Eurockéennes et Vieilles Charrues en France entre autres).

Point de repos pour les braves qui balancent leur second opus, « You could have it so much better » en octobre 2005. Moins surprenant, celui-ci reste dans la veine de son prédécesseur, à l’image du single inaugural « Do you want to ». Encore une fois, le public est conquis : l’album se place directement tête du classement des meilleurs ventes outre Manche.
Aux dernières nouvelles, les quatre Franz Ferdinand auraient déjà terminé l’enregistrement de leur troisième album.